Les « pendora papers » font allusion à 11,9 millions de documents dans lesquels plus de 336 hommes politiques dans le monde entier auraient utilisés de fausses identités pour pouvoir s’offrir de biens immobiliers, des sociétés, des actifs ou même de l’argent fiducie, frauduleusement, très loin de chez eux. C’est quasi impossible de réussir ce genre de fraude sans la complicité des banques, raison pour laquelle plus loin cette enquête menée par des journalistes qui ont adhérer à ce projet révèle l’implication des banques, et cabinets d’avocats. Les Etats-Unis sont apparus dans cette enquête comme la destination idéale pour fondre l’argent détourné.
Elle était estimée à plus de 27 milliards de dollars, la perte qu’engendre cette évasion fiscale dans le budget des pays africains en 2020, une enquête révélée par Tax Justice Network. Depuis l’indépendance des pays africains qui marque la prise de pouvoir par les élites, l’Afrique ne cesse de dénoncer le pillage qu’il fait l’objet par ses propres fils qui laisse le continent à chaque fois dans des situations financières précaires.
Cette enquête pointe du doigt 43 hommes politiques africains dans lequel figure les noms de certains dirigeants africains. Le Nigeria arrive en premier avec plus de 10 personnes citées lors de cette enquête suivie de l’Angola dont 9 personnes sur la liste qui a fuité. D’autres pays sont également cités comme le Maroc, la Côte-D’ivoire, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Kenya, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.
Un cas particulier a attiré l’attention, le président du Kenya Uhuru Kenyatta dont le mandat politique met l’accent sur la lutte contre la corruption, qui apparait dans cette enquête et dont les détails parlent de plus de 30 millions de dollars investit dans les paradis fiscaux notamment le panama, par le biais de sociétés. Les chefs d’Etats du Gabon et du Congo Brazzaville voient également leur nom dans ces listes mais dont les détails non pas été évoqués.
« C’est n’est qu’une question d’organisation et de compétences, mais sinon tous les pays d’Afrique font état de pillages par les dirigeants dont les discours de lutte anticorruption ne sont que des simples paroles », évoquent certains fils du continent.